ALPHONSE MARIE LOUIS DE PRAT LAMARTINE
Notre établissement porte fièrement le nom de Lamartine, mais que savez-vous d’Alphonse Lamartine ?
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Il sera notamment connu pour son poème « Le Lac » dont voici un extrait :
« Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! »
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♦ Sa Jeunesse♦
Son éducation campagnarde lui insuffle une grande ferveur religieuse et lui confère des idéaux de gentilhomme. Il passe la plupart de son temps plongé entre les lignes de Chateaubriand, Horace et Virgile.
À la suite d’un voyage en Italie il rencontrera une jeune et belle napolitaine qui lui inspira le non moins connu « Adieu à Graziela » en 1819 :
« Adieu ! mot qu'une larme humecte sur la lèvre ;
Mot qui finit la joie et qui tranche l'amour ;
Mot par qui le départ de délices nous sèvre ;
Mot que l'éternité doit effacer un jour ! »
Contre toute attente il devint le garde du corps du Roi Louis XVIII, mais la bataille de Waterloo et le climat ambiant le fait démissionner pour retrouver sa campagne d’enfance. Un vice dont il n’imaginait pas l’existence, s’empare alors de lui… LE JEU.
Il s’endette lourdement et trainera ce fardeau toute sa vie.
Bien né et seul garçon, il hérite des domaines de ses parents, dont les rentes le font subsister et lui permettent de s’essayer à la tragédie.
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Un tournant malheureux de sa vie survient lorsqu’il tombe éperdument amoureux d’une jeune fille mariée à Aix les Bains. Cet amour passionnel et spirituel le transporte mais la Jeune et belle Julie meurt de la tuberculose en 1818.
Bouleversé, Alphonse Lamartine se plonge dans la poésie qui le sauve et il sort en 1820 le tragique « recueil des méditations » qui, face à un engouement sans précédent, le propulse dans la haute société.
Il devient alors attaché presse à l’ambassade de Naples, épouse Mar-Ann Birch et voyage un peu partout en Europe.
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Une opportunité intéressante le hisse au rang de secrétaire d’ambassade à Florence et dans la foulée, tente de postuler au poste de ministre de France, ce qui échouera. Il prendra donc davantage de temps pour lui et s’écarta de l’agitation, en province, pour écrire.
En 1832, le couple traversera une autre épreuve, la mort de leur fille. Anéanti Alphonse Lamartine se rendra jusqu’à Saint-Sépulcre afin de renformer sa foi et ses convictions religieuses. Cette période douloureuse lui inspira un de ses poèmes les plus tragique : Gethsémani.
« Et je sentis ainsi, dans une heure éternelle,
Passer des mers d’angoisse et des siècles d’horreur,
Et la douleur combla la place où fut mon cœur ;
Et je dis à mon Dieu : « Mon Dieu, je n’avais qu’elle !
Tous mes amours s’étaient noyés dans cet amour ;
Elle avait remplacé ceux que la mort retranche ;
C’était l’unique fruit demeuré sur la branche
Après les vents d’un mauvais jour. »
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Ce drame le plonge dans le travail et en 1833 il sera élu député, il le restera jusqu’en 1851. Plutôt de gauche, il sera un leader pour les révolutionnaires de 1848.
Il terminera sa vie dans la pauvreté, ses dettes auront eu raison de son goût pour le luxe.
Il mourra en 1869 d’une attaque cérébrale.
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