▲ LA PELOTE BASQUE ▲
Fierté de notre région, et du sud-ouesten général, elle reste peu connue des Français. Assister aux matchs est très impressionnant, cependant les règles sont souvent difficiles à comprendre. Nous avons donc décortiqué cette discipline pour vous faciliter l’accès à ce sport méconnu…
Introduction
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Origines
Bien que l’origine des jeux de balles remonte à la nuit des temps, les civilisations Aztèques ou encore Egyptiennes pratiquaient des jeux de pelote. Cependant, curieusement la pelote pratiquée par les Basques a une origine qui semble se perdre dans le temps. En cause, leurs coutumes et traditions< strong> se transmettaient oralement et aucun écrit ne relate les jeux de Pelote Basque d’antan. Les règles de jeux du XIXe siècle, elles-même, ne sont connues que partiellement !
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En 1793, durant une fête de village des Aldudes, un dénommé Perkain se fit remarquer. Recherché par les autorités françaises révolutionnaires pour on des raisons religieuses, revint d'exil en Espagne afin de relever un défi. Sa renommée était telle qu’il avait réuni environs 6000 spectateurs, les gendarmes français étaient bien obligés de laisser la partie se jouer. Vers la fin de la partie, conscient qu’il allait devoir des comptes aux autorités, il lanca une pelote en plein front du capitaine sur le point de l’arrêter et la foule l’aida à s’enfuir...
Perkain est le premier champion de la pelote basque connu et ayant réellement existé. Par ailleurs, les joueurs de cette période sont les premiers dont les noms sont arrivés jusqu’à nous.
Une autre légende de ce sport atypique, Gaskoina. Lors du « Défi d’Irun », 12 000 personnes qui avaient pariés sur le gagnant à hauteur de 140 000 francs, allant jusqu’à mettre en jeu leurs récoltes et leurs bêtes. Gaskoina et son équipe remportèrent la manche bien que les pieds abimés puisque les spectateurs, dans l’espoir de le faire échouer, lançaient des clous sur le terrain.
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Équipements
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Le terrain :
« Cancha » est délimité par des lignes blanches sur le sol et le mur sur lequel rebondit la pelote est le « fronton » ou « frontis ». Les dimensions et formes de terrains varient en fonction du cadre dans lequel ils sont élaborés, situations géographique, date de construction etc…
La balle :
« Pelote » voit sa taille varier, toujours en fonction des lieux géographiques et de l’ancienneté du terrain. Ainsi son poids, sa taille et sa composition change sans arret.
Le panier :
« Chistera » tressé en osier, est fixé à la main des joueurs par un gant en cuir épais. Il sert à renvoyer la pelote plus loin en se fatiguant moins le bras. Celui-ci fût créer afin de remplacer les gants de cuir d’origine, bien trop lourds.
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Les règles du jeu
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C’est une discipline qui demande de l’habilité et une force importante dans le haut du corps.
• Les équipes doivent renvoyer la pelote l’une après l’autre, à la volée ou avec un rebond au sol, le but étant de la relancer sur le fronton et de la faire retomber dans la Cancha.
• L’équipe dont le joueur ne peut frapper la pelote sur le fronton se voit perdre le point.
•Si la pelote retombe hors de la « Cancha », il perd le point et l'engagement ou but revient à l'adversaire.
•Les joueurs doivent dépasser une limite minimum, appelée « falta » pour valider le but.
Dans certaines régions, il y a également une limite maximum, nomée « Pasa », que les joueurs n'ont le droit de franchir qu’une seule fois :
• La première fois c'est la demi-faute ou « Falta Erdi »
• La deuxième fois, le but revient à l'équipe adverse.
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